lundi 25 mars 2013

Manif Pour tous : C'est bien !! Mais il y a d'autres sujets bien plus importants à traités...!!


Si c’est pour manifester pour ou contre , ils font fausses routes, car c’est purement politique !!

S’il faut  manifester, il y a bien d’autres sujets nettement plus importants !!

Chômage, pouvoir d’achat, inégalités devant les impôts et taxes, retraites, parités de salaire pour les femmes, avantages importants pour nos élus et déontologie face aux affaires, cumul des mandats, manque de logements etc.… Et j’en oublie la liste est longue....



mercredi 20 mars 2013

GUERRE EN IRAK : Dominique de Villepin !!




( Tribune de Dominique de Villepin sur HuffPost )


Ce ne sont pas seulement dix ans qui séparent l'intervention en Irak de 2003 et aujourd'hui, mais deux mondes.

Le monde d’aujourd’hui est tout à fait différent, d’abord parce que l’Amérique de Barack Obama semble n’avoir que très peu à voir avec celle de l’administration Bush.
 Le monde est aussi très différent aujourd’hui, quand on regarde la France qui mène actuellement une coalition africaine au Mali pour combattre des groupes terroristes jihadistes liés à Al-Quaida, avec le soutien du Conseil de Sécurité et des Etats-Unis.

 C’est aussi un monde complètement différent, où le Printemps arabe prouve que les peuples arabes ont envie de devenir les acteurs de leur propre histoire, mais sont touchés par de terribles contradictions, lesquelles conduisent paradoxalement à un renforcement sans précédent des mouvements islamistes.
 Enfin, c’est un monde différent car avec la montée en puissance de la Chine, de la Russie, de l’Amérique latine, les pays occidentaux ne sont plus les seuls à déterminer ce qui est juste ou injuste.

 Et ce nouveau monde a été profondément marqué par les choix des années 2002 et 2003, après le choc du 11 septembre, et plus particulièrement par les débats concernant l’intervention en Irak, qui avaient alors agité le Conseil de Sécurité. En tant que Ministre des Affaires étrangères en France sous la présidence de Jacques Chirac, je n’ai toujours eu qu’un seul objectif en tête, qui était pour moi l’essence du message et de l’expérience de mon pays : combattre sans relâche la violence terroriste, sans permettre pour autant la survenue d’un choc des Civilisations, tout simplement parce que notre passé nous a enseigné que c’était là exactement le but du terrorisme. Il vous faut gagner en même temps le combat et la paix.
 En premier lieu, combattre les terroristes signifiait comprendre la véritable nature de cette nouvelle menace terroriste, résultant des évolutions de l’histoire, ce afin d’y trouver la parade la plus adéquate.
 Cette menace était le résultat de la faiblesse de tout le Moyen Orient. Les terroristes se présentaient eux-mêmes comme les faibles dans une lutte contre les forts, les vengeurs isolés d’une population arabe victimisée.

Cette faiblesse était leur légitimité et prétendre être en guerre constante avec eux ne pouvait que renforcer leur force politique. C’est pourquoi nous avons toujours mis en garde contre la fausse idée d’une « guerre contre le terrorisme ». Le contre-terrorisme n’est pas une contre-insurrection, c’est toute la leçon qu’a retenue la France de la guerre d’Algérie entre 1954 et 1962. C’est pourquoi nous avons plaidé pour des initiatives significatives en faveur d’une coopération internationale des polices et services de renseignements contre les organisations criminelles après 2001, et que nous avons nous-mêmes mis en place une coopération exemplaire du renseignement avec nos Alliés, reconnue par le gouvernement américain.

 C’est aussi un résultat dérivé de la globalisation. Pas dans son idéologie mais dans ses outils. Les terroristes s’appuyaient sur un réseau financier occulte et sophistiqué de paradis fiscaux, aussi bien que sur des communications modernes mondiales, satellites et Internet. C’est pourquoi nous avons insisté sur la nécessité de prendre des mesures à l’échelle multilatérale, en réglementant la finance et les communications mondiales, des mesures qui représentaient les points clé de la réunion du Conseil de Sécurité réclamée par la France en janvier 2003.

 Mais en second lieu, combattre le terrorisme signifiait aussi éviter un choc des civilisations, qui constituait un haut risque dans un monde profondément divisé. La naissance de nouvelles puissances avait conduit à des haussements de ton, venant en particulier de la Chine et de la Russie. Avec un Occident déclinant mais convaincu de son bon droit, nous étions condamnés à faire éclater la communauté internationale, l’Occident contre le reste du monde. C’était le point-clé concernant l’Irak, particulièrement au regard de la position de la Russie, ainsi que de celle de la Chine, qui nécessitait d’être entendue et qui aurait pu mener à un compromis. C’est ce que nous avons essayé de toutes nos forces d’accomplir avec les Allemands, Gerhard Schroeder et Joschka Fischer, et avec les Russes, Vladimir Poutine et Igor Ivanov.

 En effet, il nous semblait terriblement dangereux en 2002-2003 de compromettre l’action mondiale contre les terroristes en affaiblissant le Conseil de Sécurité des Nations Unies. L’essentiel de mon combat consistait à préserver la légitimité et l’unité des Nations Unies. La résolution 1441 restait à nos yeux le cadre légal approprié pour forcer l’Irak de Sadam à plus de coopération s’agissant des armes de destruction massive. Elle aurait pu devenir la base d’un consensus international avec un calendrier cohérent et des actions concrètes, les inspections de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). C’est fort de cette conviction qu’en février 2003, au nom de la France et après bien des efforts pour trouver des solutions alternatives et des compromis, j’ai mis en garde contre une plus grande mise en danger de la légitimité des Nations Unies. Plus tard, le Président Chirac a déclaré qu’il était prêt à utiliser le droit de veto de la France au Conseil de Sécurité si une seconde résolution ne garantissant pas l’unité devait être proposée, ce qui ne s’est finalement jamais produit.

 Oui, c’était un choix difficile à faire, mais je reste convaincu que cela n'a pas été un combat perdu. Certes, la guerre a eu lieu, mais avec ce choix, nous avons contribué à préserver la construction légale mise en place par nos ancêtres au milieu et à la fin de la Seconde Guerre mondiale. En construisant des ponts vers d’autres mondes, plus de possibilités ont été ouvertes pour le futur, et en particulier pour l’influence et le pouvoir des pays occidentaux mis au défi. Plus encore, quelque chose d'imprévu a émergé de ce débat difficile, l’éveil mondial des opinions publiques à une forme de responsabilité commune.

 Aujourd’hui, nous devons continuer à travailler dans le sens d'une action commune dans ce nouveau monde. Cela signifie nous interroger sur cette longue guerre qui a commencé en 2001 en Afghanistan, qui a non seulement été une réponse à une menace directe, mais aussi l’expression de la fascination occidentale pour la guerre et le pouvoir. Les batailles ont peut-être toutes été remportées en termes militaires, mais la guerre reste perdue en termes politiques. Parce que pour l’Occident, il semble toujours n’exister aucun autre pouvoir, aucune autre légitimité que la force, au moment même où cette force semble condamnée à s’affaiblir. Permettez-moi de vous présenter trois défis représentatifs.

 La guerre des drones met au défi notre appréhension d’une lutte juste. Il est normal de vouloir protéger les précieuses vies de nos soldats, mais quelles sont les conséquences de cette guerre déshumanisée ? Elle nous conduit droit vers un modèle de guerre de faible intensité mais permanente, dans lequel certaines nations technologiquement avancées pourraient intervenir où elles le souhaitent.

 Deuxième défi, la place des médias dans ces guerres nous rend dépendants d'une mise en récit de la réalité qui bénéficie aux médias et aux hommes politiques, mais qui simplifie à outrance la réalité et nous rend aveugles aux conséquences à long terme. Nous sommes conduits à agir collectivement dans un présent permanent, faisant et défaisant avec le même volontarisme inutile. Nous sommes ainsi condamnés à l’échec.
 Troisième défi : en intervenant trop souvent directement, nous mettons en péril le concept même de l’intervention humanitaire en la soumettant au devoir de protection. Si nous voulons préserver l’action humanitaire dans le futur, nous avons besoin de définir de façon plus claire la limite entre action humanitaire et interventionnisme politique conduisant à un changement de régime.

 Il est temps de concevoir une autre forme de pouvoir pour notre action future. Il est temps d’inventer une nouvelle responsabilité. Le terrible sort de la Syrie aujourd’hui sonne comme un appel à agir. Nous devons nous extraire de cette impasse entre usage systématique de la force et impuissance. Agissons maintenant. Dans ce but, comme hier, nous avons besoin d’initiative, nous avons besoin de légitimité pour notre action commune, et nous avons besoin de reconstruire l’unité de notre communauté internationale.

 Dominique de Villepin
Ancien Premier Ministre

mardi 12 mars 2013

Irak : Quand la France dit non à l'Amérique !!



Géopolitique (1h15). En septembre 2001, George Bush veut absolument attaquer l'Irak, mais Jacques

Chirac s'y oppose ; pendant un an, la France et les Etats-Unis s'affrontent. Le discours prononcé par Dominique de Villepin devant le Conseil de sécurité des Nations unies, le 14 février 2003, est resté célèbre. Face à la volonté de l'administration Bush de déclencher une guerre préventive contre l'Irak de Saddam Hussein, le flamboyant ministre français des affaires étrangères avait alors porté haut la voix de ce " vieux pays, la France, d'un vieux continent, l'Europe " ; allusion à la " Vieille Europe " - la France et l'Allemagne - dont s'était moqué quelques jours plus tôt le secrétaire d'Etat américain à la défense, Donald Rumsfeld. "

Dans ce temple des Nations unies, nous sommes les gardiens d'un idéal. Nous sommes les gardiens d'une conscience, avait proclamé M. de Villepin. La lourde responsabilité et l'immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix. " Ce fut le point d'orgue d'un divorce sur lequel revient ce documentaire d'Elizabeth Drévillon, coécrit avec Vincent Nouzille. AUCUN

PROFIT TANGIBLE

 La chronique de cet affrontement couvre un an, entre 2002 et 2003. Le film est construit à partir d'images d'archives, en laissant la part belle aux nombreux témoignages recueillis auprès de ceux - politiques, militaires et diplomatiques - qui furent alors aux premières loges du conflit. Dix ans après, les faits sont mieux cernés. Seul regret : le contexte et les prémices de ce bras de fer auraient sans doute mérité davantage d'explications. " Le non français reste à ce jour un non de prestige ", concluent les auteurs. Un " non " qui ne put empêcher la guerre, et dont la France ne sut tirer aucun profit tangible. Mais un " non " qui est resté dans les mémoires.





 Le Monde 10 et 11 mars 2013

mercredi 6 mars 2013

LA SENSU EST DE RETOUR...!!




SARKOZY C’EST COMME LES POUX À CHAQUE RENTRÉE SCOLAIRE RÉAPPARAIT ET LES TRAITEMENTS DIVERS N’ONT EUT AUCUN EFFET !!


Sarkozy dit qu'il sera peut-être « obligé » de revenir pour «la France» contre son gré ?? !!

Si je ne suis pas réélu, je quitte la politique a-t-il déclaré, Ah bon ??

Je ne suis plus du tout étonnée des mensonges de ce monsieur !!

LE FEUILLETON DU VRAI-FAUX RETOUR DE L'EX-CHEF D'ETAT CONTINUE...!!

Il ne veut pas mais il fera son devoir, contre son gré. Nicolas Sarkozy affirme, dans des propos cités par Valeurs actuelles, qu'il ne veut pas revenir en politique mais qu'il pourrait être «obligé d'y aller» pour «la France», à cause de la gravité de la situation.

«Il y aura malheureusement un moment où la question ne sera plus: "avez-vous envie?" mais "aurez-vous le choix?' (...) Dans ce cas, je ne pourrai pas continuer à me dire : je suis heureux, j'emmène ma fille à l'école, et je fais des conférences partout dans le monde. Dans ce cas, effectivement, je serai obligé d'y aller.
Pas par envie. Par devoir. Uniquement parce qu'il s'agit de la France», déclare l'ancien chef de l'Etat, battu par François Hollande le 6 mai 2012, selon l'hebdomadaire de droite qui paraît jeudi.

Le monde politique d'un ennui mortel !!
Dans le même temps, Nicolas Sarkozy n'a «pas envie d'avoir à faire au monde politique qui (lui) procure un ennui mortel, selon d'autres propos rapportés dans l'article.

***

Je pensais (innocemment)  que nous aurions la paix, de par la défaite de ce président, c’est tout ce que je demandais !!

Mais non hélas !!

Ce personnage orgueilleux comme un « paon » même s'il ne dit rien fait parler de lui indirectement, c'est virtuellement saoulant !!

Mais penser donc !! Cet hypocrite, il n'en a soit disant pas envie, mais il ferait son devoir !!

Mais pour qui se prend-il on ne le force pas, s’il veut se représenter qu'il le fasse, il est libre, mais qu'il le dise franchement et que l'on passe à autre chose, ce n'est surement pas la priorité de l'instant, je suis d'accord avec JUPPÉ et surtout personne ne l'oblige !!

Il se prend vraiment pour NAPOLÉON et veut se couronner lui-même !!

Son ego n'a pas diminué et même maintenant, il se prend pour le "messie" sauveur de la France !!

Je ne sais pas ce que feront nos concitoyens, mais s'ils le " réélisent ", c'est qu'ils sont vraiment trop versatiles et ne méritent même pas la démocratie !!

Mais en ce qui me concerne, pour moi, ce serait la goutte qui ferait déborder un vase trop plein des mêmes têtes qu'il contient et que l'on revoie trop souvent !!

Déçu de la politique de la France et de ses politiciens, on comprend ainsi mieux la raison de certains (es) électeurs, électrices disent ne plus vouloir voter !!

N'étant pas là pour donner des consignes de votes, ce n'est pas mon rôle et laissant cela aux spécialistes qui enfument le bon peuple...!!








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