mercredi 18 septembre 2013

Retrouvez l'entretien de Dominique de Villepin avec Frédéric Rivière ce matin sur RFI + AGENDA ::

Dominique de Villepin, ancien ministre français des Affaires étrangères, ancien Premier ministre et président de République solidaire !!






« Chacun entend ce qu’il veut bien entendre. Mais quand on écoutait Sergueï Lavrov lors de sa conférence de presse avec John Kerry, il était clair qu’il n’accepterait pas un recours automatique à la force. Dans le fond, il y a trois options dans cette affaire sur le plan diplomatique au Conseil de sécurité : la première option, c’est l’option européenne et américaine, c’est une résolution avec une automaticité du recours à la force en cas de manquements graves de la part de la Syrie… »


Le monde entier ou presque a applaudi l’accord trouvé ce week-end entre la Russie et les Etats-Unis sur la question des armes chimiques syriennes. La Russie a expliqué hier, mardi 17 septembre, qu’en fait elle ne voulait pas que la résolution, qui doit être adoptée au Conseil de sécurité, ait un caractère contraignant. Est-ce que c’est une reculade ou est-ce qu’on avait mal compris les termes de l’accord ?

Pour répondre à ces questions, Dominique de Villepin, ancien ministre français des Affaires étrangères, ancien Premier ministre et président de République solidaire est l’invité de Frédéric Rivière.

AGENDA : 
Jeudi 19 septembre, à lire dans les colonnes de Nice-Matin, une interview de Dominique de Villepin.Vendredi 20 septembre, Dominique de Villepin est l'invité d'Eric Valmir dans l'émission "Partout Ailleurs" sur France-Inter entre 19h20 et 20h00.
" Les méandres de la diplo, l'ONU en crise en marge du dossier Syrie"

mardi 17 septembre 2013

Dominique De Villepin invité "des 4 Vérités" - 16/09

Duel PS/FN : Dominique De Villepin critique Fillon !!




Pour Dominique de Villepin, François Fillon a déclenché « une querelle pour rien » en se plaçant « dans une hypothèse qui n'a aucune chance de se produire », à savoir un duel FN/PS au deuxième tour des municipales. « Il faut qu'on en revienne à la raison », a demandé l'ancien premier ministre sur France 2, en rappelant la « position saine de Jacques Chirac » : « Pas de compromission avec le Front national. » Pour Dominique de Villepin, c'est du « bon sens », un « principe sain en démocratie.

Également interrogé sur la Syrie, il a jugé que c'était la «fermeté» qui avait commencé à payer, « la pression politique et la pression des opinions », plutôt qu'une menace militaire « qui a rarement été crédible, sauf au tout début ». « Peut-être sommes-nous partis trop vite », a-t-il déploré, en souhaitant que la France «pose des propositions sur la table», notamment pour résoudre le « drame humanitaire » syrien. « Nous n'allons pas transporter la population syrienne en Europe, mais il y a des gestes à faire, des solutions possibles, des zones tampons, des corridors humanitaires ».

Sur le plan diplomatique, Dominique de Villepin a regretté la position française : « Nous avons voulu diaboliser la Russie, alors qu'il n'y a pas de solution sans elle ». Il a aussi estimé que la France devait « engager un dialogue avec l'Iran », car derrière la crise syrienne, « il y a la question du nucléaire iranien, et aussi du nucléaire israélien ».

Le Figaro, 8h20.